Le fantôme de la liberté
Plus d’une fois au cours de ces dernières années où nous avons tourné autour de la tresse de l’éthique de la psychanalyse et du politique, nous nous sommes cognés au mot « liberté ». Pris par l’urgence de la relance du politique abordé comme réponse à ce qui arrive en ce moment même, à ce cognement nous disions – nous conduisant comme des monteurs de cinéma pratiquant le jump cut par la syncope de la langue – « nous y reviendrons. » et poursuivions à bout de souffle bien souvent notre course à la recherche du comment de la survie des corps parlants les uns pas sans les autres.
Mais « liberté » se répétait. Sa question insiste. Nous avons donc décidé de ralentir et d’ouvrir une enquête sur ce que nous tendons à considérer comme un impensé de la psychanalyse. « Liberté » hante le corpus analytique, apparait et disparaît mais toujours revient. Fantôme, Lacan dixit d’ailleurs : « (…) il n’est pas inutile de remarquer que c’est là que se joue l’affaire de ce terme qui mérite bien la qualification de fantôme – la liberté. »
Le mercredi à 21h : 14 décembre, 18 janvier, 22 février, 22 mars, 19 avril et 17 mai à 21h
L’éthique avec la psychanalyse. IV. Psychanalyse et politique. ENCORE !
Françoise Gorog, Stéphane Habib