Jean-Luc Evard • Le désir et l’inutile • ENS Rue d’Ulm, Paris

Rem. : Pas d’accent sur l’initiale du nom Evard.
Document du samedi 1er septembre 2012
Article mis à jour le 27 février 2015
par  Jean-Luc Evard , wm

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La problématique que nous entendons construire se situe à l’interface de la métapsychologie freudienne et de l’économie générale esquissée par Georges Bataille.

Cet interface opère en effet, et depuis longtemps, selon une circularité obscure : il présuppose une psychologie de l’homo œconomicus, celle maniée par Hobbes (dont la pensée se retrouve « dans tout le tissu de la science économique », comme le dit Bertrand de Jouvenel), et, comme en miroir, il présuppose tout autant une économie des pulsions psychiques, dont le dernier Freud aura assez montré l’ambiguïté irréductible.

Entre les sciences du besoin et celles du désir, il y a donc, et depuis longtemps, une relation de complicité, mais aussi un angle mort, un no man’s land, une terra incognita.

Peut-on mieux les approcher et du coup diminuer les effets de l’ignorance qui pèse sur les pratiques sociales régies par les experts d’une interface aussi mal maîtrisée ?

Telle s’énonce la question centrale de ce séminaire.