Maryan BENMANSOUR, « L’intraductible/l’illisible — La poétique et l’entrelangue, lecture de Maurice Blanchot » — ENS rue d’Um, Salle Simone Weil — Les mercredi 7 janvier, 4 février, 4 mars, 8 avril et 6 mai 2015, de 21 h à 23 h

Document du mardi 23 septembre 2014
Article mis à jour le 27 février 2015
par  Maryan Benmansour , art./M.P.R.

L’intraductible/l’illisible
La poétique et l’entrelangue, lecture de Maurice Blanchot

« Le poème, dans sa langue d’origine, est toujours déjà différent de cette langue, soit qu’il la restaure, soit qu’il l’instaure, et c’est cette différence, cette altérité, dont le traducteur se saisit ou dont il est saisi, modifiant à son tour sa propre langue, la faisant dangereusement bouger, lui retirant l’identité et la transparence qui la réduiraient au ‘sens commun’… »
Maurice Blanchot, La parole ascendante
Si le poème retire la langue au sens commun, s’il provient d‘une langue tout en ne lui appartenant
pas, s’il n’est ni de l’une ni de l’autre, alors…
Alors la poétique oscille entre la mythologie et l’utopie, au rythme de l’écriture. Alors la poétique ne se pense qu’au Neutre mais il ne suffit pas de le dire.
Alors la poétique implique nécessairement et inlassablement le traduire.
Reste à décrire ce qui, du poème, refuse se s’oublier dans la langue, ce qui reste et résiste au traduire, ce qui échappe à toute appropriation. L’intraductible ? Mais n’est-ce pas exactement cela même qui pousse à traduire ?
Et si le poème échappe à la langue n’est-ce pas en ce qu’il présente l’illisible ?
Il s’agira donc de se demander où se situe le poème dans sa langue et entre les langues. Nous nommerons ce lieu l’entrelangue et supposerons que la lalangue y abouche.
Nous tenterons de montrer comment le poème se tient : entre intraductibilité et illisibilité. Poursuivant en cela notre lecture de Maurice Blanchot.

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